Revue électronique naturaliste

Partager des données acquises au cours de voyages naturalistes

Toujours dans un objectif de diffusion de la connaissance naturaliste, la Fondation d’entreprise Biotope pour la biodiversité publie des comptes-rendus naturalistes apportant des données circonstanciées pour d’autres naturalistes voulant se rendre dans les mêmes endroits. Ces comptes-rendus sont diffusés sous la forme des carnets de la Fondation.

Les carnets sont en libre accès et téléchargeables gratuitement.

Vous partez en voyage et compter observer la faune et la flore de votre lieu de vacances ?

Peut-être trouverez-vous ici un carnet qui correspond à vos attentes. Dans les carnets de la fondation, vous retrouverez effectivement des descriptions d’espèces observées au cours d’un voyage touristique, des conseils pratiques et utiles pour préparer un voyage, des itinéraires et lieux d’observations, etc.

Contrairement aux cahiers de la Fondation, les carnets naturalistes concernent des espèces et des milieux bien connus et déjà décrits.

Des données naturalistes déjà connues, mais passionnantes à découvrir ou redécouvrir !

Les carnets naturalistes de la Fondation

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Avifaune_endemique_Antille_Martinique

Ce compte rendu présente 18 espèces d’oiseaux endémiques des Petites Antilles et décrit des lieux et des itinéraires permettant d’aller à la rencontre de ces espèces.

Chaque itinéraire est présenté avec une carte, les conseils et difficultés d’accès, les oiseaux et autres espèces d’intérêt à voir et des photos des espèces observées au cours de ce voyage.

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La Renouée du Japon, comme son nom le laisse supposer, n’est pas une plante originaire de l’île d’Islay en Ecosse. Elle y est pourtant bel et bien présente, reconnaissable même par de simples touristes passionnés par la nature, mais non spécialiste de l’identification des espèces végétales.

Au cours de leur voyage, réalisé en 2019, les auteurs ont répertorié et cartographié des stations de ces plantes exotiques envahissantes sur leurs itinéraires afin de mesurer l’étendue de ce peuplement sur l’île.

 

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Prospection odonatologiques en Guadeloupe

L’objectif de cette session odonatologique outre-mer, datant de 2016, est de découvrir les espèces de l’île, leurs habitats et de contribuer à l’amélioration des connaissances de ce groupe (nouvelles stations, données sur la biologie, etc.).

Les odonates des Antilles françaises ont effectivement fait l’objet d’assez nombreux travaux depuis le 19ème siècle avec notamment une première liste des espèces de Martinique et de Guadeloupe en 1932. Mais c’est à partir des années 2000, avec la création d’un groupe d’étude sur les libellules des DOM-COM qu’un véritable dynamique intervient. L’ouvrage de référence « Les libellules des Antilles Françaises » de François Meurgey et Lionel Picard parait en 2011.

Toutefois, la description très récente de deux nouvelles espèces en Guadeloupe montre que ce groupe d’insectes est loin d’avoir dévoilé tous ses secrets.

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Voyage_naturaliste_Guadeloupe

Ce compte rendu naturaliste et photographique retrace les observations réalisées par deux naturalistes de Biotope au cours de leur voyage en Guadeloupe en décembre 2021.

Au travers des différents habitats traversés, les auteurs présentent les espèces qu’ils ont rencontrées : oiseaux, amphibiens, reptiles, mammifères terrestres, papillons de jour, odonates, orthoptères, poissons marins, crustacés, phasmes, mantes, araignées, mollusques, etc.

Ils partagent leurs conseils d’observations, les difficultés éprouvées, les spots à ne pas manquer et également leurs coups de cœur.

Bref, une très belle invitation à venir visiter cette île riche en biodiversité !

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oiseaux_Fitz_Roy_Argentine

Une mission naturaliste pluridisciplinaire a été menée en février 2017 dans le massif du Fitz Roy. Ce massif, situé dans le Parc national Los Glaciares, en Patagonie, doit son nom au mont Fitz Roy, s’élevant à 3 405 mètres d’altitude.

L’objectif de la mission était de réaliser des inventaires ciblés sur les sentiers du massif du Fitz Roy pour proposer un guide de la faune sauvage, et en particulier des oiseaux, observables sur les sentiers du Fitz Roy. Les différentes espèces aperçues lors de ce voyage, leur biologie, les chemins de randonnée parcourus et les points d’intérêt faunistique y sont ainsi détaillés, en français et en espagnol.

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ichtyofaune_mer_rouge

L’auteure, novice des écosystèmes marins subtropicaux désertique, présente les observations qu’elle a pu faire au cours de son voyage en mer Rouge, à la frontière avec le Soudan, en octobre 2020.

Le fonds de la mer Rouge révèle effectivement une oasis de biodiversité, avec par exemple plus de 300 espèces de coraux, 1 000 espèces d’invertébrés et 1 200 espèces de poissons.

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Reptiles_oiseauxmarins_cetaces_Tenerife

Dans ce compte-rendu, vous y trouverez les résultats d’observations, en octobre et novembre 2016, de quatre espèces de reptiles terrestres indigènes de Tenerife (sur les quatre existantes sur l’île), d’une espèce d’oiseaux marins (sur les sept nichant sur l’île) et de quatre espèces de cétacés (sur les vingt-six fréquentant les eaux des Canaries), avec de nombreuses photos d’illustration et des cartes indiquant où ces espèces ont été aperçues.

Les Canaries constituent un réservoir de biodiversité aux portes de la Méditerranée, avec un pourcentage élevé d’espèces endémiques à découvrir.

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Voyage_Naturaliste_Gaspésie_Quebec

La Gaspésie est un endroit très réputé pour le tourisme au Québec : en 2014, elle a été classée par le National Geographic comme 4ème des 10 meilleurs endroits au monde pour voir les couleurs d’automne ! Elle est facilement accessible depuis Montréal et très bien équipée pour l’accueil des vacanciers.

Côté naturalisme, la période de fin septembre début octobre, est très propice à l’observation de la faune. La période touristique arrive effectivement à son terme et les parcs nationaux vont bientôt fermer leurs portes. Les sites naturels y sont donc beaucoup plus tranquilles, et les visiteurs ont plus de chance d’apercevoir la grande faune sauvage telles que l’Orignal, le Caribou ou l’Ours noir. Le long du Saint Laurent, les visiteurs peuvent également observer des espèces de cétacés ainsi que des oiseaux migrateurs.

Dans ce compte rendu, vous découvrirez 68 espèces d’oiseaux, 6 espèces de mammifères marins et 8 espèces de mammifères terrestres rencontrés dans 6 lieux d’intérêt de la Gaspésie, avec des conseils pratiques d’hébergement, de randonnées ou de lieux d’observation.

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Voyage_naturaliste_Ecosse

Ce compte rendu présente les prospections estivales floristiques réalisées en Écosse à l’été 2019, dans la région du Ayrshire and Arran, d’Inverness, Banffshire et Aberdeenshire. Il décrit à la fois les milieux rencontrés, les espèces caractéristiques associées mais aussi une approche phytosociologique des grandes formations végétales observées à l’alliance d’après The National Vegetation Classification (NVC).

Il illustre ainsi la flore écossaise, une flore remarquable et unique en Europe, qui résulte d’une diversité géologique et géomorphologique, d’un relief façonné par de longues périodes de glaciation et d’un climat marqué par des précipitations importantes.

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Cet article très illustré rend compte des résultats ornithologiques réalisés lors d’un voyage naturaliste en septembre 2018. Il a été question de réaliser un panorama de la diversité avifaunistique, de mettre en lumière les différents grands types d’habitats et d’observer comment la gestion des espèces menacées est effectuée au sein des parcs nationaux ou au niveau d’habitats plus fragiles.

L’archipel volcanique d’Hawaï est effectivement le 50ième Etat des Etats-Unis, connu pour être le plus isolé du monde et abritant de fait une biodiversité exceptionnelle, rare et menacée.

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Suivi_avifaune_mer_celtique

Ce document présente les résultats de la première expédition du programme SHeAReWATER, cofinancé par la Fondation Biotope, qui s’est déroulée en aout 2021.

Les oiseaux sont les animaux d’Europe dont la diversité est certainement la mieux connue. Une exception toutefois concerne l’avifaune pélagique lointaine qui transite dans le nord-est de l’Atlantique. Ces dernières années, l’amélioration des connaissances en identification et l’augmentation de la pression d’observation ont permis de mettre en évidence la présence de nouvelles espèces de labbes (Charadriiformes), pétrels, puffins et océanites (Procellariiformes) dans l’Atlantique Nord. Ces espèces sont régulièrement observées le long des côtes américaines d’un côté de l’océan, et des côtes de Galice de l’autre. Mais où circulent ces oiseaux entre ces deux extrêmes ? Quels territoires occupent-ils dans l’Atlantique Nord, et cette occupation est-elle déterminée par leurs besoins alimentaires ?

Le programme SHeAReWATER porté par l’Association Skravik Expéditions, a pour objectif d’apporter des éléments de réponses à ces questions, au travers de missions d’exploration biennales.

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Sites_ornithologiques_Chypres_Nord

Ce compte rendu propose une présentation des principaux sites d’intérêt ornithologique de Chypre Nord et la liste des espèces observées lors d’un séjour réalisé en mars 2016. Ce séjour a permis l’observation de 103 espèces d’oiseaux.

L’ile de Chypre est une destination reconnue pour l’observation des oiseaux. Elle accueille une diversité importante d’espèces méditerranéennes dont deux endémiques : la Fauvette de Chypre et le Traquet de Chypre. La frontière qui divise l’ile en deux et les contraintes de traversée amènent bien souvent les ornithologues en séjour à choisir la partie grecque qui offre une plus grande diversité de milieux et plus d’équipements touristiques. La partie turque n’en est pourtant pas moins intéressante. La côte nord et les péninsules sont notamment des sites privilégiés pour l’observation des migrateurs. Chypre se situe en effet entre deux grandes voies de migration, l’une des Balkans vers l’Afrique, et l’autre de la Russie occidentale vers le sud par la Palestine jusqu’à l’Afrique de l’Est.